Un avenir avec MedPhy
Warren et Dounia ont trouvé la solution pour rebondir après la PACES en intégrant le parcours MedPhy de la licence Physique en septembre dernier. Cette réorientation leur ouvre les portes d’une L3 en physique en seulement un an. Les deux étudiants témoignent.
« J’ai trouvé ma voie » Warren, étudiant en MedPhy
« Avant même d’échouer au concours PACES, j’avais compris que les études de médecine n’étaient pas faites pour moi. J’ai alors cherché à me réorienter et, grâce à Internet, j’ai découvert le parcours MedPhy proposé à l’université Paris Diderot. Ce nouveau dispositif permet d’intégrer rapidement une L3. C’est une chance, je n’ai donc pas hésité à quitter ma province, Nantes, quand ma candidature a été retenue.
Le premier semestre de MedPhy est intense, on balaie tous les enseignements de L1 en quatre mois. Les professeurs ne perdent pas de temps, et nous accompagnent dans notre apprentissage. Nous ne sommes plus « perdus » dans les amphis de médecine, les cours sont personnalisés. Cela fait du bien d’être épaulé, surtout après l’échec de la PACES qui nous a bien démoralisés. Aussi, la promotion est petite et soudée, nous savons que nous sommes privilégiés. Je crois qu’il y avait 70 candidats, seul seize étudiants ont été sélectionnés.
Cette passerelle me donne envie de poursuivre des études de physique, j’aimerais beaucoup me diriger vers l’astrophysique. Pourquoi pas faire un doctorat si j’en ai les capacités. En tout cas je ne regrette pas les études de médecine, j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma voie. »
« J’ai le sentiment d’être chouchoutée » Dounia, étudiante en MedPhy
« Quand j’ai raté médecine, j’ai cherché à me réorienter vers une école d’ingénieur. En me renseignant, j’ai compris qu’il fallait que j’obtienne une Licence. J'ai découvert que mon université, Paris Diderot, proposait un cursus qui permettait d’obtenir une licence de Physique en deux ans. J’ai sauté sur l’opportunité.
Je suis très contente de mon choix, la formation est très bonne. Il faut être motivé car le rythme est très soutenu. L’emploi du temps est chargé et les cours demandent un gros investissement personnel. Mais j’ai le sentiment d’être chouchoutée, les professeurs sont à notre écoute, ils nous connaissent par nos prénoms. Cela n’a rien à voir avec médecine. Là nous sommes en petit comité, il y a de l’entraide entre camarades.
Rater médecine m’a ouvert de nouvelles perspectives, j’aimerais bien devenir ingénieur dans le secteur médical. J’ai ouvert les yeux, avant d’entrer en Medphy, je me disais qu’il y avait qu’un seul chemin possible pour moi : médecine. Mais je me rends compte qu’il y a d’autres métiers intéressants. J’ai envie de dire aux étudiants qui sont mal partis pour réussir la PACES qu’il n’y a pas que médecine dans la vie ! ».