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Vie des labos
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Un CRI d'espoir

Le Centre de recherche sur l’inflammation (CRI) regroupe 300 chercheurs, ingénieurs, étudiants, administratifs travaillant sur la thématique de l’inflammation du foie, du rein, du pancréas, de l’intestin, des articulations et du système immunitaire.
 
 
« Le CRI fédère les forces de treize équipes, impliquées dans la recherche fondamentale et la recherche clinique sur les maladies inflammatoires », résume Renato Monteiro, le directeur de cette nouvelle unité mixte de recherche. Ce centre d’excellence rassemble environ 300 personnes de l’Inserm, du CNRS et de l’université Paris Diderot depuis le 1er janvier 2014. Le doyen de l’UFR de médecine, Philippe Ruzniewski, estime que « le CRI suscite beaucoup de promesses. Ce montage permet de dynamiser les structures de recherche. Renato Monteiro et ses équipes ont su capitaliser les énergies pour rendre leurs travaux plus visibles et plus emblématiques ».
 
Publications, brevets et start-up

Le centre de recherche sur l’inflammation se compose de deux départements. Le premier, animé par Sophie Lotersztajn, couvre les questions relatives à l’hépato-gastro-entérologie. « Nous essayons de mieux comprendre comment l’environnement (alimentation, virus, alcool, drogue…) contribue aux inflammations, aux lésions, aux fibroses et aux cancers », précise-t-elle. Les équipes se penchent sur les maladies digestives, sur les maladies chroniques du foie et de l’intestin ... Par exemple, l’équipe André Bado tente d’établir des liens entre l’inflammation intestinale et l’obésité.
 
De très nombreuses publications émanent des recherches de ce département : plus de 350 en quatre ans, des brevets sont déposés et une start-up vient d’être créée. Le second département traite de néphrologie immunologie et hématologie. Sous la coordination d’Ulrich Blank, les chercheurs analysent les mécanismes impliqués dans les maladies rénales, les facteurs génétiques de l’inflammation, les nouveaux biomarqueurs en imagerie dans l’inflammation...

« Nous veillons à trouver le bon équilibre entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, explique le directeur du département.

Notre approche va de la paillasse au chevet du patient ».

Une envergure internationale

Pour mener à bien leurs travaux, les équipes de recherche bénéficient de plateformes et de plateaux techniques de premier plan à Bichat. « Nous disposons d’autres atouts, précise Renato Monteiro. Nous sommes connectés à deux Labex, Inflamex et GREX, ainsi qu’à deux DHU, Fire et Unity. Ces partenariats institutionnels et scientifiques étendent nos liens et nos perspectives de recherche ». Richard Moreau, le directeur adjoint du CRI, ajoute que le centre multiplie les collaborations avec l’étranger. « Nos équipes sont en étroite relation avec des chercheurs du Brésil, d’Inde, du Mexique, d’Europe... ».  C’est un atout, confirme Renato Monteiro. « Dans le conseil scientifique du CRI, nous avons également réuni des personnalités de premier ordre », se félicite-t-il.

 

Un pied dans la formation

Le Centre de recherche sur l’inflammation participe à la formation des étudiants de l’université de Paris Diderot. Les membres du CRI sont responsables de plusieurs enseignements des UFR des sciences du vivant et de médecine. Ils accompagnent également 44 doctorants cette année. Les enseignants-chercheurs, rattachés au CRI, interviennent aussi en DUT et en BTS, ainsi qu’en école d’ingénieur. Ils participent aux réseaux internationaux de formations, en dispensant des cours à l’European school of radiology (ESOR) ou à l’European association for the study of liver diseases (EASL).

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Laboratoire

Centre de recherche sur l'inflammation - CRI

L'objectif des 12 équipes qui composent le CRI est d'établir un «Centre d'excellence» qui relie la recherche fondamentale avec la recherche translationnelle et clinique dans les maladies inflammatoires et d'assurer une approche optimale au patient.