L’UFR de Physique est très attentif à la formation et au bien-être de ses étudiants, mais exige d’eux un comportement exemplaire.
La Section Disciplinaire Usagers de l’Université est compétente pour condamner des faits de fraude en examen, de plagiat, usage de faux ou de harcèlement. Plusieurs autres faits peuvent être signalés au service juridique de Université Paris Cité et pourront suivre une instruction.
La section disciplinaire usagers est une juridiction composée d’élus (enseignants et étudiants) des conseils de l’université. Elle a pour fonction d’examiner les griefs de poursuite envers un usager déféré, et, après instruction, d’énoncer une sanction disciplinaire ou la relaxe de cet usager.
Les règles de composition et de fonctionnement des sections disciplinaires dans les établissements publics d’enseignement supérieur sont prévues dans les articles L. 712-6-2, L. 811-5, L. 811-6, L. 952-7 à L. 952-9, R. 712-9 à R. 712-46 et R. 811-10 à R. 811-15 du code de l’éducation.
Composition et fonctionnement de la SDU
La section disciplinaire usagers est composée de 12 membres :
Elle est présidée par un professeur des universités.
Pour chaque cas à trancher, la SDU se réunit selon deux phases :
La SDU rend ses décisions en premier ressort, en toute impartialité et dans le respect du principe du contradictoire. Un appel peut être porté devant le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche statuant en matière disciplinaire (CNESER).
Les différentes étapes de la procédure disciplinaire
La section disciplinaire est assistée d’un secrétaire relevant de la direction des affaires générales et juridiques de l’université (DAGJ).
ATTENTION !
Le déféré qui s’abstient de rechercher les LRAR qui lui sont adressées (convocation aux séances de la SDU, notification de la sanction…) est considéré comme fautif.
Les phases d’instruction et de jugement ne sont pas publiques, et leurs séances peuvent se tenir même si le déféré s’abstient de s’y présenter.
En cas de fraude ou tentative de fraude à une épreuve, examen ou concours, aucun certificat de réussite, ni de relevé de notes ne peuvent être délivrés avant que la formation de jugement ait statué.
Les sanctions disciplinaires
Les sanctions disciplinaires applicables aux usagers sont :
Toute sanction prononcée dans le cas d’une fraude ou d’une tentative de fraude à l’inscription entraîne la nullité de cette inscription.
Toute sanction prononcée dans le cas d’une fraude ou d’une tentative de fraude commise à l’occasion d’une épreuve, d’un examen ou d’un concours entraîne, pour l’intéressé, la nullité de l’épreuve correspondante. La juridiction disciplinaire décide s’il y a lieu de prononcer, en outre, à l’égard de l’usager sanctionné, la nullité du groupe d’épreuves ou de la session d’examen ou du concours.
Les sanctions d’exclusion (sans sursis) entraînent l’incapacité de prendre des inscriptions ou de subir des examens dans les établissements publics concernés par l’exclusion. L’avertissement et le blâme sont effacés automatiquement du dossier de l’usager au bout de 3 ans si aucune sanction n’est intervenue pendant cette période.
Les faits susceptibles d’être poursuivis
Relève notamment du régime disciplinaire, tout usager auteur ou complice :
d’une fraude ou tentative de fraude lors d’une inscription à l’université, ou lors d’une épreuve de contrôle continu, d’un examen ou d’un concours ;
NB : toute fraude commise dans les examens et concours publics est un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et/ou 9 000 euros d’amende.
de faits de nature à porter atteinte à l’ordre et/ou au bon fonctionnement de l’université.
Ceci peut inclure par exemple :
– la possession de documents (ex. antisèches, cours, fiches de révision) ou de matériels (ex. téléphone portable, tablette … même éteints) non autorisés, et a fortiori leur utilisation lors d’une épreuve, d’un examen ou d’un concours ;
– le plagiat et/ou l’absence de production d’un travail personnel (ex. violation du droit d’auteur, reprise de documents établis par une autre personne même de façon partielle ex. rapport de stage) ;
– la falsification de documents divers, avec ou sans imitation de signature (ex. présentation de faux diplômes, de fausses attestations/lettres de recommandation, de faux certificats médicaux, de faux relevés de notes) ;
– les atteintes à l’intégrité des personnels et des usagers-étudiants (ex. menace et/ou agression verbale, écrite ou physique, harcèlement), les atteintes aux biens (ex. dégradation de locaux, vol de matériels), le non-respect des règles relatives à la sécurité (ex. dissimulation du visage dans l’espace public).